Le garage

L'amiral Chegwidden avait demandé au capitaint Raab de se rendre dans un des hangars. On avait retrouvé un corps. Tout laissait paraître à un meurtre et comme cela c'était passer sur leur base, des agents du CIA avaient été demandés.

A vos ordres, Amiral! avait répondu Raab pour ensuite se diriger vers le hangar concerné. Il avait pris la jeep et s'était rendu rencontré l'agent de la CIA.
Quand il aperçut l'agent, dont il ne connaissait pas l'identité, il la trouva bien jolie.
Pas déplaisant de travailler avec un tel agent!

Il tendit la main en se présentant: Capitaine Harmon Raab! dit-il avec un mince sourire. En même temps, arrive un autre agent. Il ne prit pas la peine de se présenter, et visage impassible, partit faire un visuel de la place.

Raab regarde à nouveau l'agent, qui ne s'est toujours pas présentée et lui dit:

Je voudrais bien vous donner les informations, mais je ne sais absolument rien de ce qui s'est passé ici. Je viens d'être mis au courant. Je peux voir qui il est ?
demande-t-il tout en ajoutant:
Et j'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire et en cherchant à voir son nom sur la pièce d'identité accrochée à sa ceinture.

Le capitaine Raab la regarde et lui demande, tout à fait naïf:

Vous n'êtes pas américaine, n'est-ce pas ?
Il avait plus ou moins compris ce qu'elle voulait dire. Continuant de la regarder, il se dirige vers ce qui est le bureau du gardien, prend un pad accroché à l'entrée et examine la liste des employés en devoir durant cette journée. Il la tend à l'agent Salas.

Voilà, vous avez une partie de réponses à vos questions! Et celui qui vient de partir sans rien dire, c'est un de vos collègues aussi?

Haussant les sourcils, il la regarde:

Vous avez une piètre opinion des marines et des soldats, de vos compatriotes qui vont vous défendre.
Il tend la main pour reprendre le pad et regarder quels sont les marines qui ont été à l'étranger. Tout en consultant la liste, il lui dit:

Vous savez, j'ai aussi fait partie de ceux-là et je ne suis pas fou ou tomber dans les drogues pour m'en remettre. Plusieurs occupent des fonctions tout à fait honorables et rien de ce que vous venez d'affirmer n'est une généralité. Certains reviennent affectés mais nous avons les soutiens nécessaires pour eux. Ceux qui ne s'en remettent pas c'est bien parce qu'ils ne veulent pas s'en remettre. Plusieurs des avocats du JAG ont fait la guerre, Madame, Même l'amiral qui dirige cette base a fait la guerre et il n'est pas fou pour autant.

La jolie agente avait un peu piqué à vif le capitaine en posant sa question sans aucun tact, sans aucun égard pour ceux qui défendent leur pays, bien souvent au prix de leur vie.

Harm regarde la liste et affirme:
Il y en a bien un ou deux qui sont des réfractaires mais de là à commettre un crime c'est autre chose. Mais je vais les faire venir. Vous pourrez les interroger mais s'ils le désirent je resterai présent.
Levant les yeux pour la regarder de son petit regard enjôleur:
Cela vous convient?

Bien qu'il la trouve jolie, il trouve qu'elle s'emporte un peu vite.

Alors, vous ne croyez pas que quelqu'un d'autre que vous serait plus apte à faire cette enquête. On dirait que vous voulez à tout prix que nous soyons tous des fous parce que nous avons rempli notre devoir.

Harm préféra ne pas continuer mais senti qu'elle et lui, ce ne serait pas facile.

Je suis le capitaine Harmon Raab! répond Harm en tendant la main au lieutenant. Je suis avocat au Jag et on m'a demandé de vous assister dans cette affaire!

Nous étions à regarder la liste des marines qui étaient en service. Et, il est évident que je ne connais pas tout le monde personnellement mais je vais m'occuper de vous les faire rencontrer! continue-t-il avec tact.

Pas qu'il ait peur du lieutenant Caine, mais il ne croit pas nécessaire de continuer une discussion sur la vocation des marines avec l'agent Salas ni aucun autre personne.

Voulez-vous que je vous accompagne ?
propose le capitaine Raab.

Harmon n'est pas un gars rancunier. Elle avait droit à ses opinions et il le respectait mais cela ne l'empêche pas de défendre son métier, ce pour quoi il met sa vie en péril à chaque mission.

*Plus intéressant d'être en sa compagnie que celle de Caine* pense-t-il en se retournant vers l'agent et lui demander:

A moins que vous ayez besoin de moi, lieutenant!

Raab regarde la belle Yélina partir seule. Mais bon il respecte son choix.

L'agent Caine n'a pas l'air de quelqu'un de "jaseux", alors il prend la liste et commence à prendre des notes afin de pouvoir parler avec le commandant en chef du département sur le caractère des gens à ses ordres.

Raab regarda Horacio et se dit qu'il avait la jasette bien courte.

(HJ: 3 lignes minimum)

Parfait, lieutenant Caine, je vais vous conduire à sa cabine.
répond-il en prenant le chemin des dortoirs.
Vous savez, les marines sont sur des chiffres comme dans les grandes entreprises, il n'est peut pas évident qu'on va trouver quelque chose dans leur dortoir mais j'espère qu'on va régler cette affaire le plus vite possible. Cela donne une mauvaise opinion de nous qui avons déjà tellement de critiques et pourtant c'est la sécurité qu'on préserve, tout comme vous, n'est-ce pas ?
tente Raab pour faire parler un peu le lieutenant Caine.

Non pas du tout. Je n'ai vaiment aucune idée de ce qui a pu se passer! Mais je suis certain qu'on va trouver, n'est-ce pas ?

Etant légèrement intrigué par le comportement de l'agent Salas, Raab va aux renseignements.

Votre agent Salas, elle aime son travail ? Elle m'a paru plus ou moins d'entrain? Est-elle toujours aussi soupçonneuse ou, devrais-je dire, catégorique ?

Il trouvait qu'elle était une belle femme et cela le dérangeait un peu.

Harm regarde Horacio à nouveau en se demandant quel était le lien qu'il avait avec la belle agente. Car il ne voulait pas jouer dans les "plante-bandes" de l'autre. Mais bon, passons aux choses sérieuses. Et de plus, il ne voulait pas répliquer à la remarque du lieutenant.

Comme ils arrivèrent aux dortoirs, les marines se mettent au garde à vous en voyant le capitaine Raab.

Repos! dit-il et regardant un marine, il demande à celui qui est le plus près de lui:

Vous pouvez me conduire à la couchette de Stinger!